Put in place by industrial partners, and working in close co-operation with them, the industrial research chairs enable the school to strengthen its competences in the growing sector of research while at the same time increasing its profile. A strategic tool therefore, for the school.
In the long history of company-school relations, setting up industrial research chairs is quite a recent development, in France at least, as well as a major step forwards. "Industrial research chairs provide a very effective framework, whereby a research unit is established or a team is strengthened, supported by industrial funding and benefiting from the favourable conditions provided by the endowment fund, highlights Anne Beauval, Head of the Ecole des Mines de Nantes. In this way it is possible to look at cetain issues which have an impact in the medium to long term. We are at the heart of the "research-oriented" approach. And this is a win-win situation for the two partners, the company and the school alike".
Over the last few years the school has therefore undertaken an industrial research chair program. The way it works is simple : the industrial partner and the school undertake a five year research program, on an emerging theme chosen together, sponsored by company funding to the tune of 1.5 million Euros.
So what exactly happens with a research chair ? The key aim is research. "We are working on long term radionuclides diffusion through rock, using simulation experiments and molecular modelling, explains Bernd Grambow, Head of the Subatech laboratory and holder of the research chair "Storage and management of nuclear waste ". This is an area of research which touches on materials science, physics, and chemistry as well as societal issues. It concerns the issue of public safety, with implications over a timeframe of thousands of years : Andra will put forward a project, for 2015 concerning a storage site which is due to open towards 2025". The program will e
EasyVirt, which sells a software for managing and optimizing data centers, keeps on developping with the support of the École des Mines de Nantes.
If a data center just needs 50 servers running, why should one hundred be working ? After asking that question to himself, Jean-Marc Menaud, teacher researcher at the École des Mines de Nantes, conceived the software btrCloud (pronounce betterCloud, formerly known as Entropy) : this software measures the activity of each computer and optimizes the whole data center, switching on or off the devices in real time. In short, it is a resource-saving weapon sparing RAM, licences and most of all energy – in so huge quantities that no one can really imagine. Above all, btrCloud works with existing facilities, gets ready to work in a few clics and can operate without any human guidance if needed.
As the readers of Talents des Mines already know (see issues n°85 and 91), Entropy gave birth in 2011 to a start-up, EasyVirt. That business owes much to the association of Jean-Marc Menaud and Martin Dargent, the founder of Kaliterre, a consultancy firm specialized in sustainable development, and also to the École des Mines de Nantes since Easyvirt is housed in the CITT 1, one of its centers.
EasyVirt has already ten clients and expects in its first financial year a revenue amounting to 200 000 euros, which should double every following year, thanks to the unique features of its product (it is the only tool that simultaneously analyses the waste of resources and helps reduce it) and an international network of ressellers being implemented. Thus, Jean-Marc Menaud, still teacher researcher at the École des Mines de Nantes, can remain focused on R&D. “The next step, he explains, will consist in managing the heat that the servers produce in order to diminish the energy needed for air conditioning.” The environmental challenge has become so important that the European Union referenced EasyVirt as a Datacenter Code of Cond
EasyVirt, qui commercialise un logiciel d’administration et d’optimisation des salles informatiques, poursuit son essor avec l’appui de l’École.
Si 50 serveurs peuvent suffire en ce moment à faire tourner un data center, pourquoi en laisser 100 allumés ? C’est en posant cette question de bon sens que Jean-Marc Menaud, enseignant chercheur à l’École des Mines de Nantes, a mis au point le logiciel btrCloud (prononcer betterCloud, anciennement Entropy) : une application qui mesure l’activité de chaque ordinateur et optimise le fonctionnement de l’ensemble, éteignant celui-ci, rallumant celui-là, en permanence. Bref, c’est une arme anti-gaspillage : de mémoire, de licences et surtout d’électricité -des quantités énormes, celles des serveurs et celles des climatiseurs, que l’on ne soupçonne pas. Et le fin du fin, c’est que btrCloud s’interface sur les installations existantes, se lance en quelques clics puis fonctionne si souhaité par l’administrateur sans intervention humaine.
Comme le savent déjà les anciens lecteurs de Talents de Mines (voir les n° 85 et 91), Entropy a donné naissance en 2011 à une startup, EasyVirt, pour laquelle Jean-Marc Menaud s’est associé à Martin Dargent, fondateur de la société de conseil en développement durable Kaliterre. Et associé, surtout, à l’École des Mines de Nantes via son CITT, le Centre d’Innovation et de Transfert de Technologies, qui héberge la jeune société.
Celle-ci dispose déjà d’une dizaine de clients et vise pour son premier exercice 200 000 euros de chiffre d’affaires, puis au moins un doublement chaque année, grâce au caractère unique du produit (c’est le seul à fournir à la fois l’analyse statistique des gaspillages et l’outil pour les combattre) et à un réseau de revendeurs internationaux qui se met en place. Ce qui permettra à Jean-Marc Menaud, toujours enseignant-chercheur à l’École, de rester concentré sur la R&D. « L’étape suivante, explique-t-il, ce sera la gestion globale de la chaleur dégagée p
Plus qu'un simple incubateur, le Centre d'Innovation et de Transfert de Technologies des Mines de Nantes entend promouvoir la dynamique entrepreneuriale au sein de l'école. Et même au-delà.
Des incubateurs, on en recense beaucoup et dans la plupart des écoles d'ingénieurs ou de gestion. Mais celui de l'École des Mines de Nantes, le Centre d'Innovation et de Transfert de Technologies (CITT), créé en 2012 et installé dans les anciens locaux de la DRIRE, ne ressemble à aucun autre.
Certes, les créateurs et leurs "jeunes pousses" y trouvent l'ensemble des moyens et des services qu'offre en général ce type de structure : espace ouvert 24 heures sur 24, bureaux, ordinateurs et bibliothèque en réseau, le tout en accès gratuit. Ils peuvent y suivre une série de formations: sessions sur l'"open innovation" (avec l'École de Design de Nantes Atlantique), séminaires, module de pilotage d'une start-up (en lien avec Mines d'Alès)... Et surtout, les porteurs de projet sont accompagnés pour un an renouvelable - et même "coachés", pendant six mois, par le responsable du Centre, Mikaël Salaun. Lequel, il est vrai, possède une solide expérience de créateur de start-up - il en compte une dizaine à son actif.
Reste que ce dispositif n'est pas ouvert à tous. L'an dernier, sur une vingtaine de projets examinés, seuls six, les plus prometteurs, ont été retenus. Parmi ceux-ci, AI4R spécialisée dans la conception, la production et l’assemblage d’instruments novateurs pour la recherche, Jymeo, qui aide les consommateurs à trouver les produits les plus adaptés à leurs besoins, ou Teralogy, qui propose un système de gestion des données de recherche biomédicale.
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Créée en mars 2012, la chaire RESOH se propose de mieux connaître les organisations qui interviennent dans la filière et les risques propres à leurs interactions.
Parce que la sûreté nucléaire ne repose pas seulement sur des procédures et des systèmes automatiques, aussi sophistiqués soient-ils, mais sur des femmes et des hommes, sur des organisations, la nouvelle chaire industrielle créée en mars 2012 par l’École des Mines de Nantes entend donner une dimension nouvelle à ce concept.
Professeur en management des organisations à risques à l’Université de Nantes (laboratoire du LEMNA) et responsable de cette chaire baptisée RESOH (Recherche en Sûreté Organisation Hommes), Benoît Journé considère que nous entrons dans le troisième âge de la sûreté nucléaire. Il y eut d’abord l’idée qu’elle reposait sur les seuls dispositifs techniques automatiques. Mais un jour un scénario considéré comme totalement improbable s’est produit, et ce fut la catastrophe de Three Mile Island, en 1979. On en a tiré l’enseignement que le facteur humain pouvait fragiliser le système, et l’on a renforcé les règles, amélioré la surveillance des automatismes. Puis Tchernobyl, en 1986, a démontré que c’était encore insuffisant car elle a mis en cause la responsabilité, non de l’homme, mais de l’organisation : un ordre insensé tombé du haut de la hiérarchie, auquel il avait fallu se plier. Certes, cela se passait dans le régime soviétique finissant, mais on doit en tirer des leçons sous toutes les latitudes.
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Created in March 2012, the RESOH industrial chair was set up in order understand the organisations involved in Nuclear facilities, and the specific risks they incur.
Nuclear safety depends not only on procedures and state-of-the-art automation systems, but also on people and organizations. This inspired the Ecole des Mines de Nantes establish a research chair in March 2012, to create a whole new dimension to the concept. According to Benoît Journé, Professor of Enterprise Risk Management at Nantes University (MEMNA Laboratory), and responsible for the RESOH research chair (Research in Safety Organization and human factors), we are entering a new age for Nuclear safety. It was originally believed that safety depended only on technical and automated systems, however in 1979 a totally unexpected incident ocurred, the Three Mile Island disaster. It demonstrated that the human element can weaken the system, and this resulted in the increased regulation and monitoring of automated equipment. Then came Tchernobyl in 1986, which showed that these measures were not far reaching enough, because it was not the human element, but rather the organization which was the cause in this case. An irresponsibe order came from the top of the hierarchy, which it was impossible to refuse. It is true that this took place at the end of the Soviet régime, nevertheless there are many lessons to be learnt.
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Conçues pour un partenaire industriel et en liaison étroite avec lui, les chaires permettent à l'école de renforcer ses compétences dans un domaine de recherche émergent. Et d'améliorer ainsi sa visibilité. Un outil stratégique pour l’établissement, donc.
Dans l'histoire déjà longue des relations entreprises-écoles, la création de chaires est une étape assez récente, au moins dans l'Hexagone, et une avancée majeure. "La chaire est un dispositif très pertinent, qui permet de monter ou de renforcer une équipe de recherche, en s'appuyant sur un financement industriel, lequel bénéficie des conditions avantageuses des fonds de dotation, souligne Anne Beauval, la directrice de l'Ecole des Mines de Nantes. On peut ainsi approfondir un sujet qui présente un intérêt à moyen ou long terme. On est là au cœur de la démarche de "recherche orientée". Et les deux partenaires, l'entreprise et l'école, y trouvent leur compte."
Depuis quelques années, l'école a donc entrepris de se doter de chaires industrielles. Le mécanisme est simple : l'industriel et l’établissement d’enseignement supérieur s'engagent pour une durée de cinq ans, sur un thème de recherche émergent, choisi en commun, moyennant un apport financier, par l'entreprise, de 1,5 million d'euros.
Que fait-on au juste dans une chaire ? Avant tout, de la recherche. "Nous travaillons sur la dispersion, sur de très longues périodes, des radio-nucléides à travers les roches, notamment en faisant appel à la simulation expérimentale et à la modélisation moléculaire, explique ainsi Bernd Grambow, directeur du laboratoire Subatech et titulaire de la chaire "Stockage et entreposage des déchets radioactifs". C'est un sujet qui touche à la fois à la science des matériaux ou à la physique et à la chimie, et aux questions sociétales. Il s'agit d'un enjeu de sûreté publique, avec des implications pour des milliers d'années : l'ANDRA doit proposer pour 2015 un projet de site de stockage, qui ouvrira vers 2025." La cha
Put in place by industrial partners, and working in close co-operation with them, the industrial research chairs enable the school to strengthen its competences in the growing sector of research while at the same time increasing its profile. A strategic tool therefore, for the school.
In the long history of company-school relations, setting up industrial research chairs is quite a recent development, in France at least, as well as a major step forwards. "Industrial research chairs provide a very effective framework, whereby a research unit is established or a team is strengthened, supported by industrial funding and benefiting from the favourable conditions provided by the endowment fund, highlights Anne Beauval, Head of the Ecole des Mines de Nantes. In this way it is possible to look at cetain issues which have an impact in the medium to long term. We are at the heart of the "research-oriented" approach. And this is a win-win situation for the two partners, the company and the school alike".
Over the last few years the school has therefore undertaken an industrial research chair program. The way it works is simple : the industrial partner and the school undertake a five year research program, on an emerging theme chosen together, sponsored by company funding to the tune of 1.5 million Euros.
So what exactly happens with a research chair ? The key aim is research. "We are working on long term radionuclides diffusion through rock, using simulation experiments and molecular modelling, explains Bernd Grambow, Head of the Subatech laboratory and holder of the research chair "Storage and management of nuclear waste ". This is an area of research which touches on materials science, physics, and chemistry as well as societal issues. It concerns the issue of public safety, with implications over a timeframe of thousands of years : Andra will put forward a project, for 2015 concerning a storage site which is due to open towards 2025". The program will e
Institut spécialisé, laboratoires, cyclotron, filières de formation, PME innovantes... En quelques années, Nantes s'est doté d'un véritable réseau d'expertise dans le domaine de la médecine nucléaire. Un ensemble qui se situe désormais au meilleur niveau en France et même en Europe.
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Specialised institutes, laboratories, cyclotrons, training courses, innovative SMEs... In the space of a few years, Nantes has put in place a veritable network of expertise in the field of nuclear medicine. A group which now finds itself at the top level, not only in France but in Europe.
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Lancé en septembre 2008, le projet européen Slasorb vise à traiter les eaux usées par un procédé original : en retenir les phosphates en utilisant un sous-produit de l'industrie sidérurgique appelé "laitier".
"Le phosphore est présent en grande quantité dans les effluents humains et aussi, dans une moindre proportion, dans les détergents, explique Florent Chazarenc, enseignant-chercheur au département systèmes énergétiques et environnement de l'Ecole des Mines de Nantes, initiateur et porteur du projet. Dans les grandes stations d'épuration destinées aux villes de plus de 20.000 habitants, il est traité grâce à des injections de sels de fer ou d'aluminium. Mais ces technologies appliquées pour les petites stations sont bien plus coûteuses." D'où l'idée d'utiliser les laitiers issus de l'industrie sidérurgique - un procédé déjà expérimenté outre-Atlantique, et que Florent Chazarenc a pu observer au Canada, où il a travaillé pendant cinq ans sur le sujet.
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In september 2008, a European initiative called Slasorb was launched, to treat wastewater through an original process : the removal of phosphates using a by-product of the steel industry called 'slag'.
In 2008, Florent Chazarenc set up a group to address the issue in Europe. He built a consortium which included Arcelor-Mittal, the world's number one steel company, and a number of SME's such as Akut, a company which works in wastewater treatment, and Epur Nature, specialised in reed bed filters, as well as three laboratories : the Ecole des Mines-Armines, coordinaters of the project, and two German laboratories, FeHS and ArGe-HK. The Slasorb project (which comes from 'using SLAg as SORBent to remove phosphorus from wastewater'), had a budget of a little over a million euros. The project was launched in July 2009, for an initial period of 36 months - extended for a further six months.
"The removal of phosphorus from waste water has become a major issue a result of increasingly strict regulations in Europe, according to Florent Chazarenc. We are ahead of new regulations. Slasorb provides a method which is effective and inexpensive, and uses a an indusrial by-product : slag. The end product is a phosphate residue, which can then be used as fertilizer in agriculture."
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L’innovation pédagogique, marque de fabrique de l'Ecole des Mines
Enseigner autrement, trouver de nouvelles voies pour améliorer la pédagogie : c'est une préoccupation constante à l'Ecole des Mines de Nantes. Engagée très tôt dans l'opération la "Main à la Pâte", elle n'a cessé depuis de multiplier les innovations pédagogiques, notamment en matière d'apprentissage par l'action et d'utilisation des "nouvelles technologies". Au point d'acquérir, au fil des ans, une expertise aujourd'hui reconnue en la matière.
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Innovative teaching - the Ecole des Mines watchword.
Alternative ways of teaching, and finding ways to improve teaching methods are the ongoing concerns at the Ecole des Mines de Nantes. Involved at an early stage in the hands-on science project la "Main à la Pâte", the school is always moving forwards with innovative teaching methods, particularly in 'learning by doing' and the use of new technologies. So much so that over the years its expertise in this area has become widely recognised.
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Green Lab Center : les technologies de l'information passent au vert
Entre développement durable et technologies de l'information, le lien est de plus en plus étroit : les "TIC" peuvent contribuer à la préservation de l'environnement - notamment en réduisant les déplacements ; elles peuvent aussi devenir elles-mêmes plus "propres" et "durables". C'est ce qu'on appelle le "green IT" - une discipline émergente, déjà enseignée à l'Ecole des Mines.
plus d'info sur :
http://e-talents.mines-nantes.fr/edition-doctobre-2013-ndeg4/au-coeur-de/89-green-lab-center-les-technologies-de-linformation-passent
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PairForm : un réseau social dédié à l’apprentissage
Associer un réseau social à un dispositif d'enseignement sur tablette ou smartphone : telle est l'idée de base de PairForm, un projet imaginé et porté par le CAPE (Centre d'appui aux pratiques d'enseignement) de l'Ecole des Mines de Nantes. Et qui s’oriente vers la création d'une start-up promise à un bel avenir.
En savoir plus : http://www.pairform.fr
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Avec son département systèmes énergétique et environnement, et ses deux plateformes semi-industrielles, PREVER et SafeAir, dotées d'une batterie d'équipements sans équivalent, l'école est en pointe sur ces deux sujets.
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With a specialised department, the DSEE, and two semi-industrial platforms, Prever and SafeAir, equipped with a range of excellent facilities, the school is at the forefront of these two subjects.
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Ce laboratoire dédié au nucléaire mène de front recherche fondamentale (notamment avec le CERN à Genève) et applications - par exemple dans le stockage des déchets ou le médical.
Le 20 juin prochain, SUBATECH fêtera son vingtième anniversaire. Ce "laboratoire de physique subatomique et des technologies associées", fort de quelque 200 collaborateurs (chercheurs et techniciens) et d'un budget de 15 millions d'euros, fait la fierté de l'Ecole des Mines. Créé en 1994 sous la forme d'une unité mixte de recherche (UMR), sous la triple tutelle de l'école, de l'Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (CNRS-IN2P3) et de l'Université de Nantes, SUBATECH s'est en effet taillé une solide réputation, tant en France qu'à l'international. Il multiplie les collaborations sur des projets d'envergure - notamment avec le CERN à Genève, dont il est l'un des centres de calcul. Il recrute des chercheurs de premier plan, en France et à l'étranger. Et ses travaux lui ont valu une impressionnante collection de distinctions scientifiques de premier plan. Une réussite que l'AERES (Agence d'évaluation de recherche et de l'enseignement supérieur), dans un rapport publié en 2011, saluait en termes élogieux : "SUBATECH a un impact considérable dans les différents programmes dans lesquels il est impliqué, et la plupart de ces programmes sont de haut niveau international."
A quoi attribuer cette réussite ? D'abord à un positionnement original. "L'idée de départ, celle de Robert Germinet, qui dirigeait alors l'école des Mines, et de Georges Charpak, prix Nobel de physique, était de faire collaborer des chercheurs du CERN, très orientés vers la recherche fondamentale, avec d'autres plus tournés vers la pratique et les applications industrielles, explique Bernd Grambow, le directeur de Subatech. A l'époque, c'était à peu près inédit." Aujourd'hui encore, ce double ancrage dans la recherche de fond et à l'international reste un atout majeur pour l'école
This laboratory is at the cutting edge of nuclear physics research (working with the CERN in Geneva), focusing on both fundamental science and applied science, such as in nuclear waste management, or in nuclear medecine.
On June 20, SUBATECH will celebrate its 20th birthday. Subatech is a joint laboratory, specialised in nuclear physics and chemistry, with 200 research scientists and technicians and a budget of €15 million, of which the Ecole des Mines is particularly proud. It was set up in 1994 as a joint research laboratory (UMR) involving the Ecole des Mines, the National Institute for nuclear physics and Particle Physics (CNRS-IN2P3), and the University of Nantes, and it has forged itself a solid reputation, both in France and internationally.
It is becoming more and more involved in large scale projects, in particular with the CERN in Geneva, where it runs one of the computing centres. It is bringing in leading researchers, from France and abroad and its work has received an impressive number of prestigious awards. AERES, (the Agency for evaluation in research and higher education), referred to its success in glowing terms in a report published in 2011, saying "SUBATECH has had a huge impact on all the different programmes in which it has been involved, most of which have been high level international projects."
Why such success ? First of all, an unusual approach. "The original idea, which came from Robert Germinet, head of the Ecole des Mines at that time, and Georges Charpak, Nobel prize winner for physics, was to bring together scientists from the CERN, working on fundamental research, and other scientists involved in applied science and industrial applications, explains Bernd Grambow, the director of SUBATECH. At the time this was ground breaking." Even today, this dual focus in basic research, and at international level is a major asset for the school.
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3D printers are now being used in research laboratories, as well as in class, and in workshops. And in the robotics club at the school...
3D printing, which is now revolutionizing production methods, and even the design of parts of all different shapes and sizes, has arrived with a bang at the Ecole des Mines. Lecturers, researchers and students are now using them, sometimes for practical training, in the department of automatic control and production systems or in certain research projects in the SUBATECH laboratory... They even have a role to play in clubs and organizations, in particular in the school's robotics club.
"By using 3D printing, we were able to make the prototype for a machine for rivet insertion in record time, for an industrial contract with Airbus, followed by a working model which has just been delivered, explains Mathieu Porez, head of the industrial automation and information technology option (AII). The project with Airbus is ongoing."
Lecturers are also using 3D printing in their classes and workshops. "The students are really interested in it, and it motivates them to make headway in their practical work", continues Mathieu Porez. In fact the number of students taking the industrial robotics option has grown from fifteen to thirty-one this year.
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The challenge for the school is two-fold : to encourage the creation of innovative startups, and to make the student engineers aware of entrepreneurship. The key element of the scheme is the business incubator at the Chantrerie, which is host to a dozen projects, with an increasing number of partners and initiatives.
Entrepreneurship has the wind in its sails, and the Ecole des Mines is putting it at the top of their agenda – making it a mainstay of their strategy. "Our ambitions are two-fold, explains Anne Beauval, Director. Firstly we want to increase the number of innovative companies. The Loire region is the third most important industrial area in France, but only the eighth most important area in terms of creation of businesses. We want to make up lost ground. We also want to involve our students with the actors of innovation, to bring them greater awareness of the issue."
In order to do this, the school has a powerful tool : its incubator. Set up in 2011, it is located on the site of the Chantrerie, in what was previously the DRIRE building. The project leaders have 1000 m2 at their disposal, in a modern well equipped building with offices, meeting rooms, access to telephone and internet, and even the campus café and sports facilities. Most importantly, they benefit from personalised assistance, having access to the expertise of the lecturers and research scientists at the school. And the Mines Nantes opens up its address book to them.
Today there are twelve projects running within the incubator, all linked to the Mines' domaines of excellence : digital, environment, energy, subatomic engineering, and robotics. Those running the projects are postgraduates, lecturers and researchers, as well as a doctor, and designers. One of the startups housed at the incubator is Jyméo, a price comparison website comparing tyre prices, already up and running in twenty different countries including China. Another example is Dataforpeople, which offers a s
Des imprimantes 3D ont fait leur apparition dans les laboratoires de recherche, mais aussi dans les cours et les TP. Et le club robotique de l’Ecole s'y met aussi...
L'impression 3D, qui est en passe de révolutionner les méthodes de production et même la conception de pièces de toute forme et de toute taille, a fait une entrée en force à l'Ecole des Mines. Enseignants, chercheurs et étudiants l'utilisent désormais aussi bien dans certains TP qu'au sein du département d'automatique-productique ou dans certains projets de recherche du laboratoire SUBATECH... Et elle est même présente dans la vie associative, dans le cadre du club robotique de l'Ecole.
"Grâce à une imprimante 3D, nous avons pu réaliser en un temps record un prototype de machine d'insertion des rivets pour le compte d'Airbus, dans le cadre d'un contrat industriel, puis une maquette opérationnelle, qui vient d'être livrée, indique ainsi Mathieu Porez, responsable de l'option automatique et informatique industrielle (AII). Depuis, la collaboration s'est poursuivie avec Airbus."
Les enseignants ont aussi recours à l'impression 3D dans leurs cours ou leurs TP. "Cela intéresse les élèves, qui sont plus motivés pour avancer dans leurs TP", poursuit Mathieu Porez. L'option robotique industrielle a d'ailleurs vu ses effectifs passer d'une quinzaine d'inscrits à 31 cette année.
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L'enjeu est double pour l'Ecole : favoriser la création de start-up innovantes, mais aussi sensibiliser ses élèves-ingénieurs à l'entrepreneuriat. Pièce maîtresse du dispositif : l'incubateur de la Chantrerie, qui héberge une douzaine de projets, et multiplie les partenariats et les initiatives.
L'entrepreneuriat a le vent en poupe, et l'Ecole des Mines de Nantes entend mettre les bouchées doubles sur le sujet - au point d'en faire un des piliers de sa stratégie. "Notre ambition est double, explique Anne Beauval, directrice. Nous voulons d'abord accroître le nombre d'entreprises innovantes : la Région des Pays de la Loire est la troisième région industrielle du pays, mais seulement la huitième pour la création d'entreprise. Nous devons rattraper notre retard. Et dans le même temps, nous cherchons aussi à mettre en contact nos étudiants avec tous les acteurs de l'innovation, afin de les sensibiliser à la question."
Pour cela, l'Ecole possède un outil de choix : son incubateur. Créé en 2011, il est installé sur le site de la Chantrerie, dans l'ancien bâtiment de la DRIRE. Les porteurs de projet y disposent de 1.000 m2 de locaux modernes et bien équipés, avec bureaux, espaces collaboratifs, connexions réseaux (téléphone, internet...), et même accès à la cafétéria et au complexe sportif du campus. Surtout, ils y bénéficient d'un accompagnement personnalisé, en lien avec des experts et les enseignants-chercheurs de l'Ecole. Et Mines Nantes leur ouvre son carnet d'adresses.
Aujourd'hui, cet incubateur héberge une douzaine de projets, tous en lien avec l'un des domaines d'excellence des Mines : numérique, environnement, énergie, génie subatomique, robotique. Des projets portés par des diplômés, des enseignants-chercheurs, mais aussi un médecin, des designers... Parmi les start-up accueillies figure ainsi Jyméo, un comparateur de prix en ligne de pneus, déjà implanté dans une vingtaine de pays et même en Chine. Autre exemple, Dataforpeople, qui propose
Nucléaire et société : le temps d'un ouvrage interdisciplinaire ...
Fruit de l'approche interdisciplinaire d'une dizaine de chercheurs de Mines Nantes, du département de Sciences Sociales et de Gestion et du laboratoire SUBATECH (UMR 6457 – Université de Nantes – CNRS/IN2P3 – Mines Nantes), «Le Nucléaire au prisme du temps » vient de paraître aux Presses des Mines. Sophie Bretesché, sociologue et coordinatrice du projet avec Bernd Grambow, directeur du laboratoire SUBATECH, présente cet ouvrage qui questionne le rapport entre nucléaire et société, et ouvre de nouvelles perspectives pour la recherche.
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At all levels of education, technical skills and technology have been in decline and of little interest for students. The Mines Nantes is addressing this issue. The school is mobilizing itself and its partners, in the "MERITE" project, to get pupils in primary and secondary education interested in experiments and practical work, in particular by the use of special 'learning boxes' which get them solving practical problems. Special training for secondary school teachers has also been put in place.
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A tous les niveaux du système éducatif, les savoir-faire techniques et la technologie sont en perte de vitesse et motivent moins les élèves. Tel est le constat que dresse Mines Nantes. Aussi se mobilise-t-elle, avec ses partenaires, dans le cadre du projet "MERITE", pour redonner aux enfants du primaire et du secondaire le goût de l'expérimentation et de l'apprentissage pratique - notamment à l'aide de mallettes pédagogiques leur permettant de travailler sur des problèmes concrets. Des formations pour les enseignants des lycées ont également été mises sur pied.
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